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| Sujet: (liquider l'ciel pour elle) Sam 8 Avr - 5:12 | |
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devon rivera "j'ai tué ma mère" © countdowntothe50th/dolan- nom complet : ton nid il est paumé, au creux d'une rivière asséchée avec des cadavres d'poissons, digne d'la grâce plombée des rivera. c'qui a été enfilé sur ton baptistère, pour qu'on t'reconnaisse, c'est devon. parfois c'est devil, souvent c'est dev. - âge : vingt piges et t’es autant gâché qu’les vieux sans-abris.- origines et nationalité : un mixte aussi varié qu'les drogues qu'tu fous dans tes veines, hispaniques, américaines, puis l'reste t'sais pas. papa il aurait pu être d'n'importe où, t'as jamais demander à mama, parce qu'au fond, tu t'en fous bien. - profession : échec ambulant, t’as lâché l’école quant ta madre a lâché d’vivre. t’as pas d’avenir, puis ça t’va. - statut civil : complexé d'oedipe, ça compte? célimère, céliamer, t’as jamais connu d’douceur charnelle, outre celles d’ta mère- qui l’était pas vraiment, charnelle. normal qu’tu fantasmes maintenant sur la mère d’ton pote, qui fantasme sur toi? ou qu’tu penses lui donner ta virginité, à lui, afin d’prendre d’l’expérience pour elle, sa mure mère?- genre si elle veut d’toi, of course. - situation financière : $, t’as jamais eu un sous, t’es bien partit pour jamais en avoir, sauf ceux qu’tu mendieras. - traits de caractère : instable, fou, impulsif, dépressif, blagueur, drogué, téméraire, solitaire, sauvage, surdoué brûlé par la came, plus ou moins charmant, imagination/hallucinations fertiles. il est devenu ce qu'il ne devait pas être en s'enchaînant au même destin que sa mère. marionnette de ses addictions, il a toutefois une conversation intéressante - quand elle fait du sens. y'a encore de l'espoir pour toi, bien qu'tout c'que t'penses voir c'est l'enfer brûler dans l'horizon en t'attendant. n'importe quoi. - groupe : t'as beau t'ennuyer à crever d'ta madre et d'passé qu'vous partagiez, c'est in the moment qu'tu prends l'temps perdre ta vie. un instant à la fois, essayant d'oublier l'avant qui t'brises, ignorant l'après improbable, qui n'semble pas à porter d'tes mains sales. climbing uphill—- en quelques lignes, à quoi votre vie ressemblait-elle il y a cinq ans ? dans ta tête d’petit con, ta vie était parfaite, y’a cinq ans. parce qu’tu dormais encore lové contre ta mère, quand elle était trop éclatée pour s’rendre compte que t’étais là. quand elle t’embrassait à la commissure des lèvres puis qu’elle t’aimait toi, toi plus que les autres. quand y’avait encore d’la lumière dans tes veines de camé, d’jeune pourri brisé, avant d’même avoir goûté à la vie. y’a cinq ans peut-être que t’étais encore intelligent, mais depuis, tes cellules ont brûlées. t’es qui, au juste? si t’effaces ton nom, si t'oublie d'où tu viens, t’es plus rien, plus personne. un foutu sans-visage, mais moins mortel qu’arya stark. - depuis ce jour quels ont été les amélioration et les déclins dans votre vie ? elle est morte, p'tain, elle est morte. en 2017 t'en reviens toujours pas, en 2014 quand c’est arrivé t’as juste perdu pied. tout à juste été d’mal en pis dans ta vie après ça, t’as lâché l’école, t’as lâché l’espoir, t’en as pu rien eu à foutre de c’qui advenait d’toi. parce que sans elle, toi t’es rien. rien du tout. alors tu dors à gauche à droite jusqu’à ce que la rue t’appelles encore, et qu’tu y retournes pour t’planter des aiguilles dans l’bras, sniffer la poudre dans ton nez, boire jusqu’à c’que tu perdes connaissance. c’que tu dis pas, c’est peut-être qu’tu veux aller au ciel, la rejoindre, ta madre. tu l’fais pas parce que parfois, parfois quand t’es assez high, elle revient t’voir ta belle madre. et t’es heureux, même crasse, t’es heureux l’temps qu’elle passe. y’a plus d’bien ou d’déclin maintenant, juste un long désert, aucun ressenti, aucun sentiment qui fait pulser ton palpitant. - quelles sont vos principales motivations dans la vie ? la drogue, c’est le seul souvenir concret qui t’reste de ta madre, après tout, t’as suivais dans les rues quand t’étais gamin, et c’est comme ça qu’t’as commencé à y toucher. depuis qu’elle est partit, t’as plus rien qui t’motive à avancer. ou ben des trucs par-ci, par-là, jamais rien d'bien sérieux, jamais rien qui t'redonne un souffle de vie. - pour vous, qu'est-ce que rockland représente ? l’univers, tout ce qui est, tourne autour de rockland. t’as jamais sortit d’ici, alors pour toi, rockland c’est l’nombril du monde, encore plus diabolique qu’la bouche des enfers dans buffy contre les vampires. y’avait un ange qui y vivait avant, qui faisait qu’la ville était inondée d’soleil et d’beaux chants d’oiseaux. sauf qu’depuis qu’elle est morte, ta madre, y reste plus qu’les ténèbres. - placez les termes suivants dans l'ordre d'importance, selon vous: famille, amitié, amour, argent, estime de soi, carrière. famille, amour, toujours famille et amour liés juste pour elle, ta madre. même morte, t’as feras toujours passer en premier. amitié après, car bien qu’elles soient souvent bancales, sans elles, t’serais sûrement mort aujourd’hui. argent ou équivalent, l’minimum qui t’faut pour survivre. carrière, estime de soi, bah, t’as pas vraiment besoin d’ça pour faire rayonner ta vie. t’en auras peut-être besoin, mais t’en veux pas. - imaginez et décrivez nous une vie idyllique. madre qui tourne l’coin d’une rue, une sucette à la bouche et la vie d’retour dans son cadavre pourrissant. tu la veux juste elle, rien d’autre, elle qui t’reviens et qui t’aime, qui t’lâche plus jamais, jamais. ou s’tu peux pas l’avoir elle, en avoir une qui lui ressemble… genre la mère de l’autre, celle qui t’fait regretter d’n’être qu’une foutue vierge. - quels sont vos voeux et vos envies pour les cinq prochaines années ? cinq prochaines années? c’est foutrement long, ça, t’espères plus être là. c’est con à dire, sauf que t’as prouvé d’puis longtemps qu’t’as pas grand matière grise entre les deux oreilles. sûrement qu’si t’es par mort, tu seras interné quelque part- peut-être en prison. ça intéresse personne, toi encore moins. moving too fast—- sapoud, les anticipateurs. - la petite mort, cœur de pirate. - tout nu sur la plage, les trois accords. - dernière danse, kyo. - dans la forêt des mal aimés, pierre lapointe. (...) i'll be there soon—avant qu’est-ce que t’as à dire, d’avant? pas grand-chose, tu t’en souviens vaguement, un peu comme bella dans twilight quand elle s’rend compte à quel point elle est belle la vie, depuis qu’elle est un vampire, à quel point sa vision du monde était fade, avant. c’est l’opposé pour toi, puisque l’monde était brillant quand ta madre était là. t’avais les yeux plein d’feu, plein d’vie, t’avais la bouche crasseuse qui s’étirait souvent vers le haut, alors qu’aujourd’hui ça t’prendrait le joker pour t’fendre la bouche d’un coup d’couteau, why so serious you little shit? parce qu’tu vois plus rien sans elle, la bouffe est moins bonne, ton rire sonne toujours faux. grosse dépression, grosse peine d’amour. gamin, tu suivais ta mort comme un chien d’poche – t’as quittait l’temps d’aller à l’école, t’emmerder sur les bancs pendant que tous les attardés autour d’toi comprenait rien. c’était ennuyant, l’école, parce que t’étais trop intelligent. plus que la moyenne, sauf qu’toi, toi t’useras jamais d’ça, y t’reste plus qu’la folie, la folie des génies. t’avais quel âge, quand t’as sniffé ta première ligne? t’avais plus que cinq ans, ou peut-être pas. t’étais trop jeune, t’es tombé trop jeune dans ta fatalité, t’as oublié d’être un enfant à profit d’être un camé. ce que tu fais si bien, trop bien. ta seule réussite, le seul truc dans lequel t’es bon, ça et aimé ta madre. la chienne de mort. elle est arrivé sans prévenir dans sa longue cape noire, elle a fauché l’âme pourrie d’la madre rivera après qu’lux, l’aîné, ait pris la décision d’la débrancher. t’étais pas d’accord toi, puis t’as crevé en grasse majorité avec elle c’jour-là. t’as pleuré en silence, les larmes coulant à flots sur tes joues alors qu’tu lâchais plus d’lui parler – jusqu’à ce le moniteur sonne sa mort en boucle, à l’infini, jusqu’à ce que tu disparaisses dans un brouhaha d’colère, qu’tu reviennes que pour l’jour d’l’enterrement où là, adel, l’avant-dernier, a jamais pointé l’bout d’son nez. t’en veux à lux, t’en veux à adel, t’en veux au monde qui t’as séparé d’ta madre. t’en veux à toi, d’toi pas être mort en même temps qu’elle, d’pas pouvoir dévorer des pissenlits tranquilles avec elle, dans la petite mort. pour l’éternité, qui sera parfait au paradis comme en enfer, tant qu’t’es avec elle. après ta vie d’après ressemble beaucoup à ta vie d’avant, sauf que y’a pu d’lumière dans tes yeux, tes cordes vocales tremblent plus vraiment sous l’poids du rire, tes sourires sont une denrée rare aussi. ou quand ton visage s’fend, c’est pas du vrai, t’commences à être doué pour t’foutre un sourire dans la tronche pour qu’on t’foute plus vite la paix. t’gardes les vrais expressions d’joie quand ta madre s’dessine à nouveau d’vant tes yeux, t’sais pas trop si son fantôme ou des hallucinations, des fois tu rêves même qu’elle a acté sa mort pour une raison magique et qu’elle s’montre juste à toi. ouais, elle est bonne ta drogue, très bonne, et très chère aussi. t’es fauché, toujours, t’as même plus un toit constant sur ta tête, t’es devenu un robineux qui dort où qu’il peut, lové contre ton chien husky blanc et noir au regard vairon, que t’as appelé river – parce que t’étais trop éclaté quand tu l’as trouvé près d’la rivière pour être original, et qu’comme ça, t’as l’impression d’avoir un nouveau frère. un qui t’obéis au doigt et à l’œil, t’as fait du bon boulot avec lui, probablement ton plus grand accomplissement. y’a son ventre aussi à nourrir, puis fouiller dans les poubelles ça mène pas à grand-chose. faut qu’tu trouves une solution, tu penses d’plus en plus à vendre ton corps, à parler à ton dealer et faire c’qu’il veut s’il peut te fournir ta drogue à rabais, si pas gratuit. jusqu’à quel point t’es prêt à t’dégrader pour couler davantage? jusqu’à ce que t’arrives au même niveau qu’ta madre peut-être. eux? eux. elle. lui. toi. vous. eux, et toi. t’as pas trop compris d’où c’est partit, comme c’t’arrivé. t’as juste réalisé un matin- ou peut-être une nuit, t’as pas toujours bien conscience d’la notion du temps- quoi qu’il en soit, t’as réalisé que c’était sa mère, elle, sa mère à lui. lui c’pote qui t’traîne dans les pattes, que t’aime bien sauf qu’il t’aime un peu trop et t’es pas à l’aise- donc c’est un peu une nuisance qu’tu peux pas t’empêcher d’trouver jolie quand même. mais pas autant qu’sa mère, qui t’rappelle la tienne même si elles se ressemblent pas particulièrement. elle t’fait rêver, même si elle est brisée, dysfonctionnelle- elle a toujours un sourire pour toi. alors tu l’vois plus, lui, pour t’rapprocher d’elle et sentir ton palpitant battre à nouveau, comme avant, quand madre était encore là. chaque pas qu’tu fais tu t’enfonces un peu plus dans la merde, chaque pas qu’tu fais tu le réalises pas parce que c’est là-dedans que t’es né. t’sais pas trop c’que ça va donner, s’tu laisses ton pote perdre ses mains sur tes cuisses, pour t’tirer d’plus en plus vers lui. si c’t’une bonne idée d’te donner à lui, d’lui prendre son cœur à lui, alors qu’c’est sa mère qu’tu veux. c’qui est pas bien, moins pire qu’vouloir sa propre mère mais c’pas bien quand même. c’pas bien pour toi, c’pas bien pour t’relever et avancer, sauf qu’t’as jamais démontré l’cœur d’vouloir d’tout ça. tout c’que tu veux, toi, c’est elle. elle que t’auras plus jamais. - pseudo/prénom : spf/am, lola. - âge : vingt etc. - pays/région : canada. - où avez-vous connu le forum : j'me le suis auto-conseillé. - vos commentaires : j'suis fan du nouveau design. - autre :
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[b]Frank Dillane[/b] <t5>//Dev Rivera</t5>
Dernière édition par Dev Rivera le Mer 19 Avr - 5:28, édité 6 fois |
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